26 décembre 2015 • 4 min de lecture

XJR1300 : on the road again !

XJR1300 : on the road again !

Ça y est. Après un peu plus de neuf mois en tant que piéton, j’ai la chance de redevenir motard à moto. Pour perpétuer la tradition, je l’ai achetée en hiver. Comme « ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait » (© Ordinary Decent Criminal), je me suis fait plaisir !


Mes critères de sélection

Mon expérience

Mes trois premières motos étaient des roadsters japonais, avec un moteur à quatre cylindres en ligne, toutes noires ou gris foncé, très sobres, trop sobres. J’avais envie de couleur, de changement, de style assumé.

A la recherche de la nouveauté

A l’origine, c’est la Ducati Scrambler qui m’a séduit. J’aimais son style un peu trapu, sa hauteur de selle contenue, son look baroudeur et l’idée de fun qu’elle véhiculait (c’est le cas de le dire lol). Toutefois, après l’essai routier, j’ai revu mon jugement : je l’ai trouvée très agréable mais trop fluette. Légère et fine, elle est très maniable mais son domaine d’excellence est urbain et elle manque de consistence. Faire de la route au quotidien avec ne doit pas être idéal.

Retour aux sources

Fort de cet essai, si je ne savais pas nécessairement ce que je recherchais, j’en savais déjà davantage sur ce que je ne voulais pas. Je me suis donc mis en quête d’un moteur plus gros, plus coupleux, avec un poids d’ensemble plus élevé pour une meilleure stabilité, une meilleure résistance au vent. C’est finalement chez YAMAHA (encore) que j’ai trouvé le Graal, avec le relooking 2015 de leur modèle historique XJR1300 et son moteur increvable, refroidi par air (oh les belles ailettes !), éprouvé depuis les années 70.

L’heureuse élue

Exit la monotonie : je tombe amoureux du bleu de série (savamment nommé Power Blue) qui m’a tapé dans l’oeil, et quand je trouve une annonce pour une occasion récente dans la bonne couleur, mon sang ne fait qu’un tour !

Je rencontre le vendeur et essaie la machine : c’est le deuxième coup de foudre ! Ça tire dès le ralenti, tout le couple est déjà disponible à 4000 tours/min avec un max à 6000 tours/min: point besoin d’essorer la poignée pour invoquer la cavalerie. Tout est onctueux, sans à-coups ; on peut rester en cinquième à 50 km/h et accélérer sans tomber de rapport : le moteur répond présent, sans le moindre creux.

Ce modèle sera celui que j’achèterai. La moto est stock (modulo une bulle et un garde-boue avant en carbone), n’a que quelques mois et moins de 4000km, en état neuf. Elle me reviendra moins cher qu’une Ducati Scrambler aux prestations inférieures en tous points, mais ce n’est pas le même usage et j’en conviens.


La belle en images

L’état d’origine

Lors de l’essai, j’ai été surpris par le silence de l’échappement. En outre, je le trouve trop long, esthétiquement parlant : le tube empiète sur la roue arrière lorsqu’on regarde la moto de profil. C’est donc décidé, j’opterai pour un autre silencieux, ce sera un SC Project Conic ’70s qui correspond bien au look Sport Classic de mon X13. Je le commande un peu en avance (avant même d’avoir la moto) car il vient d’Italie et nous sommes en période de fêtes. J’aurai la bonne surprise de récupérer la moto et de recevoir le silencieux le lendemain.

Dès réception, je file acheter une clé à cliquets car la zone de travail est exigüe et je ne compte pas m’abîmer les doigts. En revenant, j’improvise quelques photos avec le téléphone car elle va changer rapidement 😉

Changement des cordes vocales

Médiocre bricoleur/mécanicien devant l’éternel, je m’arme de ma clé à cliquets, des deux douilles qui vont bien et je me lance. Au final, c’était bête comme chou et à la portée du néophyte que je suis : la transformation aura duré moins d’un quart d’heure !

Vient le moment de vérité, je mets la clé dans le neiman, je mets le contact et je démarre, le tout en filmant. Eh bien ma foi, elle chante, désormais ! Par compassion pour mes gentils voisins, je coupe rapidement. Bigre, ça y est, je me la suis appropriée !


Quelques photos supplémentaires